Centre Hospitalo-Universitaire Dr Tidjani Damerdji de Tlemcen
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Cliquer pour agrandir la cartePosition du CHU de Tlemcen
L’établissement occupe une superficie de 13 hectares.
Le Centre Hospitalo-universitaire Dr Tidjani Damerdji de Tlemcen est d’architecture pavillonnaire.
Il est actuellement constitué de 44 services et laboratoires spécialisés.
Le centre Hospitalo-universitaire Dr Tidjani Damerdji de Tlemcen dispose d’une capacité d’accueil de 646 lits et couvre une population de 1.5 millions de citoyens. 
  • Hospitalo-Universitaires :
    • Grade Professeur : 23
    • Grade Maître de Conférences « A » : 14
    • Grade Maître de Conférences « B » : 15
    • Grade Maître Assistant : 106
  • Assistants spécialistes de santé publique : 172
  • Médecins généralistes : 60
  • Personnels soignants : 591
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Située à 800m d'altitude, Tlemcen (en berbère les sources), proche de la mer jouit d'un climat tempéré, méditerranéen et de richesses naturelles très diversifiées.
Recevant des pluies abondantes, son sol fertile a assuré une implantation des populations depuis les temps les plus reculés. L'occupation humaine de Tlemcen et sa région eût lieu dès la nuit des temps. 
Sa position, au carrefour des grandes routes reliant l'Ouest algérien, au Maroc et au tell du Sahara, l'a prédisposée à servir de lieu d'échanges entre des communautés complémentaires citadine et rurale, pastorale et agricole.
Après une période préhistorique, une période Numide avec en particulier le règne du roi berbère Syphax, avec comme capitale Siga, survint la période romaine. Les Romains lui donnèrent le nom de Pomaria (les vergers), la ville était de 32 à 430 après J.C un poste fortifié tenu par une cavalerie d'éclaireurs romains à l'extrémité occidentale du limes d'Afrique. 
 
Au 7ème siècle, débute la période islamique : c'est en 671 que se situe le début de l'occupation permanente du Maghreb par les Arabes. La conquête musulmane atteint Tlemcen en 675 et en 790, Tlemcen est occupée par les Idrissides de Fès.
En 1079 commence la période Almoravide avec Youcef Ibn Tachfine son fondateur et son fils Ali Ben Youcef, elle sera suivie en 1143 de la période Almohade fondée par Abdelmoumène Ben Ali, période pendant laquelle s'affirme son expansion économique.
La période faste de Tlemcen se situe du 13ème au 16ème siècle sous la prestigieuse dynastie des Zianides. Cette dynastie groupera dans le Maghreb Central, des territoires allant de la Moulouya, au-delà d'Oujda jusqu'au méridien de Bejaïa. Tlemcen est alors capitale du Maghreb central avec le roi fondateur Yaghomracen (1236-1283), et ses successeurs : Abou Saïd Othman, Abou Ziane 1er, Abou Tachfine. 
L'ensemble des administrations et bâtiments officiels, est édifié au sein du Méchouar, vaste quadrilatère du centre-ville de Tlemcen entourée d'imposantes murailles. L'activité scientifique se développe grâce à la fois à la renommée de nombreux savants et lettrés et aussi aux mécénats de certains princes.
 
De par sa position géographique, Tlemcen développe ses relations économiques avec l'Afrique et l'Europe; la capitale devient un grand centre commercial avec un quartier franc El Kessaria. 
La ville accueille les musulmans et les Israélites,d’Andalousie, expulsés d'Espagne.
L’arrivée de ces communautés,  riches de leurs cultures raffinées et de leurs nombreux  savoirs faires (broderie, dinanderie, bijouterie, travail du bois, habillement, art culinaire) va donner à Tlemcen un rayonnement incontestable.
La ville s’honore de deux grands saints : le musulman SIDI BOUMEDIENNE et l’israélite  le rabbin EPHRAEIM ENKAOUA.
Le rabbin Enkaoua avait fait en Espagne des études rabbiniques et il y avait également appris la médecine. Les événements de 1391 l’incitèrent à quitter le pays et à chercher une existence nouvelle en Afrique du Nord.
R. Ephraïm et sa communauté résidaient dans un faubourg proche de Tlemcen. Or à ce moment la fille unique du gouverneur de Tlemcen tomba gravement malade. Les médecins de la ville ne savaient que faire pour la soigner. C’est alors qu’on se souvint qu’un médecin expert venait d’arriver d’Espagne. Le gouverneur le fit chercher et lui dit : « Sauve la et je te donnerai ce que tu veux !
 Il réussit à guérir la malade, et son père éperdu de reconnaissance, lui dit : «Dis-moi le salaire que tu réclames !"
R. Ephraïm ne lui réclama ni or ni argent. Il lui demanda seulement d’autoriser ses frères à s’installer à Tlemcen et de leur accorder un quartier particulier où ils pourraient s’établir. C’est le quartier qu’on devait appeler le quartier des Juifs qu’il reçut pour sa récompense. Les Juifs s’empressèrent de s’y installer et d’y construire une synagogue.
Le deuxième saint de la ville est Choaib Ibn Hocine El Andaloussi surnommé Aboumediene El Ghouts et dans le langage populaire Sidi Boumediene est né à Séville en 520 (H), 1126 (G). Il étudie à Fès, auprès de maîtres de grand renom. Ayant déjà acquis la renommée de théologien consommé, il arrive à Tlemcen et comme il cherchait la solitude, il se retira au-dessus d'El Eubbad.
Après un séjour d'une certaine durée, il dit adieu à Tlemcen qu'il ne devait revoir qu'une fois, longtemps après, et pour y mourir.Sidi Boumediene voyageait beaucoup. Il professa à Baghdâd, à Séville, à Cordoue, à Bougie.Renoncement au monde, contemplation des mystères divins, recherche des secrets du spiritualisme : c'était un soufi parfait.
Il quitte Bougie à l'appel du Sultan Abou Youcef Yacoub El Mansour, Sultan Almohade, pour Marrakech. Arrivé à Ain Tekbalet, aux environs de Tlemcen, Sidi Boumediene indique à ses compagnons le Ribbat d'El Eubbad, puis il s'écria, comme inspiré : "combien ce lieu est propice pour y dormir en paix de l'éternel sommeil". 
A sa mort, Il dit d'une voix éteinte : "Dieu est la vérité suprême. Allah Houa El Hak". Il est mort en 594 (H), 1197 / 98 (G,), à l’âge de 75 ans.
Tlemcen atteint alors une population de 100.000 habitants : chiffre considérable pour l'époque.
Bien qu'elle ait eu souvent maille à partir avec ses voisins de l'Ouest, la ville fût assiégée à deux reprises par les Mérinides (1299-1307 et 1335-1337) qui y édifièrent les Mosquées de Sidi Haloui, Sidi Boumediene, la Mosquée et le Palais de la victoire à Mansourah: purs joyaux de l'architecture arabo-musulmane de Tlemcen.
La dynastie Zianides disparaît au XVIème siècle et Tlemcen est rattachée à la Régence d'Alger. Pour elle commencent les mauvais jours, ainsi qu'en témoigne le chantre populaire Ibn Msaib qui l'exalte, au XVIIIème siècle, dans de sombres élégies. Pour elle reparaît telle une lumière fugace quand le traité de la Tafna en 1837 reconnaît Tlemcen parmi les territoires relevant de la souveraineté de l'Emir Abd El Kader. 
La période coloniale commence en 1842 avec l'occupation définitive de Tlemcen par les Français et se termine en 1962 par l'indépendance de l'Algérie.
Aux heures glorieuses de son passé, Tlemcen doit être aujourd'hui le reliquaire de l'art Musulman en Algérie. A part qu'elle a conservé une population pleine d'urbanité, aux mœurs et traditions exquises et colorées, aux dires des spécialistes ses mosquées seraient, parmi les plus belles du monde Musulman. Depuis l'indépendance, cette ville, devenue un grand chantier, travaille pour que son avenir soit digne de son passé.

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Centre Hospitalo-Universitaire Dr Tidjani Damerdji 
05, Bd Mohammed V - Tlemcen

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